Découvrez le groupe de rock Dynamite Shakers !

Lila-Rose (basse / chant) du groupe Dynamite Shakers a pris le temps de répondre à quelques questions pour nos lecteurs. De la sortie de leur premier album à des dates inoubliables à la Défense Arena ou encore à l'Olympia, découvrez ce groupe dont le succès ne fait que croître !

Hello Dynamite Shakers. Tout d’abord, j’espère que tout va bien pour vous ! Pour débuter cette interview, je vous laisse présenter votre groupe à nos lecteurs.

Bonjour ! On est les Dynamite Shakers, on est un groupe de quatre avec Calvin à la guitare, Elouan au chant et à la guitare, François à la batterie et Lila-Rose à la basse et au chant. On a tous 22 ans, on est vendéens et ça fait 4 ans qu’on joue ensemble. On joue du garage rock. On a commencé par faire des reprises de groupes garage et rockabilly des années 50 et 60 mais rapidement, on s’est mis à écrire nos propres compositions qu’on a sorti sur un album en mars 2024.

Vous avez sorti, il y a un peu moins d’un an, votre album « Don’t Be Boring ». Pouvez-vous nous parler du processus de composition pour cet album, et de votre manière de composer à 4 (qui fait quoi) ?

On a commencé à composer assez tôt nos premiers morceaux mais sans vraiment prévoir de sortir un album. Certains morceaux de notre album ont été composés il y a 3 ans. Ce qu’on voulait avant tout, c’était jouer nos propres compositions en concert. Mais après de nombreux concerts et une quinzaine de morceaux en poche, on s’est dit que ce serait peut-être bien d’en faire un album. Pour ce premier album, c’est Elouan et moi qui écrivions seul.e ou ensemble les textes et les accords. On ramenait cela en répètes et on trouvait tous les quatre les arrangements.

Une anecdote à nous partager sur vos sessions d’enregistrement ? 

On a enregistré l’album dans un studio appelé « Black Box » dans la campagne d’Angers. On était très content d’enregistrer là-bas car de nombreux artistes qu’on admire y sont passés comme Alex Turner et Miles Kane qui y ont enregistré le premier album des Last Shadow Puppets. On a enregistré l’album avec Jim Diamond, l’ancien bassiste des Dirtbombs. Il est américain et a enregistré beaucoup de groupes garage mythiques. On a passé la semaine avec lui et tous les soirs à table, il nous racontait sa vie aux États-Unis, en Europe, ses expériences et anecdotes en tant que producteur et musicien notamment avec son ancien groupe.

Pour nos lecteurs qui ne vous connaissent pas (encore) : S’ils devaient choisir un titre sur cet album pour se faire une idée précise de l’esprit / énergie de votre groupe, lequel conseillerez-vous et pourquoi ?

Je conseillerais "The Bell Behind The Door". C’est l’un des premiers morceaux qu’on a composé. Ça fait 4 ans qu’on le joue en concert et il a évolué avec nous. Il synthétise vraiment bien notre musique et c’est le premier morceau qu’on a sorti en single.

Vous avez eu l’occasion de faire de très belles dates en 2024. J’ai en tête votre première partie du dernier concert de Sum 41 en France, notamment, mais aussi votre passage à l’Olympia aux côtés de Ko Ko Mo. Parlez-nous de ces expériences.

C’était de superbes expériences. 2024 a été riche en belles dates mais celles-ci étaient différentes.

Pour la Défense Arena, on a appris qu’on y jouait un mois avant et c’était pas plus mal car on n’a pas vraiment eu le temps de stresser. Surtout, on était super content. Deux jours avant, on jouait à la Boule Noire à Paris, une salle d’une jauge de 200 personnes max. Ça nous a fait bizarre de débarquer dans une salle de 40 000 places juste après. On a essayé de prendre ce concert comme n’importe quel autre concert, on y est allé en se disant qu’il fallait qu’on joue comme d’habitude. Évidemment, les conditions sont différentes. Il y avait beaucoup de techniciens, et quasiment tous étaient américains. La scène et les backstages étaient immenses. Tout était immense. Notre petit camion était stationné entre la dizaine de semi-remorques de Sum 41, c’était marrant à voir.

Pour l’Olympia, c’était tout aussi impressionnant. Pour tout musicien, c’est un peu un rêve de voir son nom inscrit sur la devanture de la salle. Dans les loges, il y a comme une aura mystique qui règne. On se dit qu’on marche sur les pas de nos idoles et ça fait quelque chose. Le public nous a super bien reçu, il y avait nos familles et beaucoup d’amis dans la salle. Ça nous a mis en confiance. On ne remerciera jamais assez KO KO MO de nous avoir invité pour cette soirée.

En parlant de très belle date, il y en a une qui approche à grands pas : celle de La Maroquinerie le 12 mars 2025 et qui affiche sold out ! Quelle ascension pour votre groupe depuis ces derniers mois !

En effet, on a très hâte d’y arriver. Après une belle tournée en 2024 et une Boule Noire complète en 3 mois, on ne pensait pas remplir la Maroquinerie en si peu de temps. Ça nous a fait super plaisir ! On prépare un bon set avec pas mal de nouveautés, notamment des nouveaux morceaux.  C’est un lieu important pour nous car on y a vu passer de nombreux groupes qu’on adore. On va donner le meilleur de nous-même et profiter à fond.

Pour conclure cette interview, parlez-nous de vos prochaines actualités à ne pas manquer !

Pour 2025, on continue de tourner un peu partout en France. On a encore de jolies dates à venir, beaucoup de festivals comme Poupet le 27 juin et les Eurockéennes de Belfort le 5 juillet.

Aussi, on vient de terminer l’enregistrement de notre deuxième album. On est en pleine préparation pour la sortie, on a très hâte de vous montrer ça !

Merci pour votre temps !

Photo : DR - © Julien Guillet
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